Deux panels de haut niveau réunissant des représentants ministériels, des responsables d’agences de santé et de développement, des personnes vivant avec des maladies non transmissibles (MNT) et des jeunes, ont passé en revue les défis, les goulets d’étranglement et les solutions audacieuses qui permettront de transformer et d’intensifier la riposte mondiale aux MNT. 

Le Prof. Srinath Reddy, Président de la Public Health Foundation of India, a déclaré : « la CSU transforme les patients en partenaires de soins et pionniers de la métamorphose de la santé dans la société. L’inclusion des MNT dans la CSU ne peut être sporadique, et il convient de mettre l’accent sur un système de soins de santé primaires solide, la promotion de la santé et la prévention des maladies de façon à aller au-delà des médicaments et du diagnostic. Les postes de santé de première ligne jouissent d’une position idéale pour promouvoir la santé et le bien-être.»

La représentante mexicaine de l’initiative Notre vision, notre voix Abish Romero, a évoqué son expérience personnelle, lorsqu’elle a souffert d’un cancer du sein à 24 ans et que le système national de santé « Seguro Popular » lui a permis d’avoir accès au traitement. Récemment diagnostiquée dépressive, elle a souligné que dans ce cas, le système de santé n’était pas en mesure de prendre en charge sa maladie. Elle a lancé un appel vibrant à intégrer la santé mentale dans les régimes de CSU, tout en rappelant que « trop de personnes atteintes de MNT font face à d’énormes dépenses non remboursées».

Les intervenants se sont tous accordés à dire que, pour être un succès, la CSU devra couvrir le continuum de soins tout au long de la vie, et ils ont appelé les pays à intégrer la promotion de la santé et la prévention et la maîtrise des MNT dans les régimes nationaux de CSU, et à garantir que les personnes les plus touchées soient mobilisées tout au long du processus.

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